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Marée Basse à Toul Gwen


Le GRAND BANC est un hommage à la mer, à la vie donc.
La proposition est un alignement de 100 chaises « côte à côte » sur la plage, face à la mer. Elles formeront un GRAND BANC, légèrement articulé. Aux extrémités gauche et droite, les deux chaises du bord se termineront par un accoudoir, afin de souligner l’accueil et la protection dans cet espace (voir croquis N° …plan du banc avec accoudoir).
L’ensemble formera un léger arc de cercle d’environ 50 mètres de longueur.
Notre désir est de souligner par cette installation la ligne de marnage, en épousant  son tracé naturel et la courbure de la plage à cet endroit du littoral.
En marée basse, le GRAND BANC offrira au regard du promeneur une ligne insolite, joyeuse et accueillante.
Lors de la marée haute, le GRAND BANC sera en partie immergé, jusqu’au niveau de l’assise, les pieds des chaises  étant sous le niveau de la mer. A l’arrière de chacune d’elles, en bas du dossier, sera fixé de nuit une petite LED rouge (6 cm) étanche.
La performance artistique jouera sur la souplesse et la solidité de l’édifice, afin de travailler avec la marée et non contre elle.
Les chaises sont des chaises en parfait état, bien que parfois anciennes. De styles différents, elles seront d’aspect tantôt bois, de diverses essences, tantôt peintes : chacune particulière.
Nous souhaitons  également répondre à la palette de couleurs de cette zone du littoral, soit en résonnance, soit en complémentaire, en harmonie avec l’espace accueillant notre création.
Philosophie du projet :
Le GRAND BANC est donc avant tout un hommage à la vie et à la mer.
Ce qui soutient cette réalisation, c’est le désir de partager notre émerveillement, en suscitant chez le promeneur l’envie  de ralentir, de s’arrêter, grâce à une œuvre plastique  accueillante, qui lui propose de s’asseoir.
Un peu comme les saumons à contre-courant en rivière, face à une époque où tout tend vers la vitesse, notre contre-courant est de convier le passant à la pause, et à la contemplation, à prendre le temps de respirer, de souffler, de rêver; peut-être au partage d’un temps assis à côté d’un autre; à la joie simple mais profonde de s’émerveiller devant la beauté de la mer, « voir loin », scruter l’horizon infini, imaginer l’autre cote, là-bas,  le pays d’en face…
Laisser l’esprit vagabonder, du tout proche au lointain, comme la vague qui vient lécher le bout de nos pieds tout en étant reliée à l’immensité des océans.
Comme une urgence à ne rien faire.

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